La correction aussi est une longue tradition chez Cléopâtre ! Dans les années 1940, on retrouvait déjà des traces des « Effac’encre », des flacons de correcteurs liquides, alors constituées de 2 ou 3 flacons de produits qui rendaient l’encre des stylos plume incolore. Les correcteurs ont été créés à l’époque des machines à écrire où on les utilisait pour corriger les erreurs. Bien que l’arrivée des de celles-ci ait facilité la rapidité de frappe, la correction des erreurs était impossible avec une simple gomme. A cette période, corriger les coquilles était très compliqué, il fallait généralement... tout recommencer !
Il faut dire que si l’arrivée des machines à écrire a facilité la rapidité de frappe, la correction était impossible avec une simple gomme. Garanti avec une formule sans chlore, il fallait appliquer les produits l’un après l’autre sur la tâche d’encre afin de la faire disparaitre sur le support : papier, étoffes, bois, etc.
Historiquement, les premiers correcteurs utilisés étaient fabriqués à base de pigments blancs (dioxyde de titane), de résines et de solvant chloré. Depuis, de nouvelles formulations moins toxiques ont été élaborées, avec des solvants moins nocifs ou remplacés par de l’eau. L’inconvénient : un séchage plus lent donc un temps d’attente plus long avant de pouvoir réécrire par-dessus sans difficulté...
La concurrence croît dans les années 50 avec la création de la marque Liquid Paper (en France : Paper Mate), Tipp-Ex, Pentel, ou encore Pritt et UHU, incitant la marque à élargir sa gamme de correction. L’époque des machines à écrire faisant place à l’ère du numérique, les achats de fournitures de bureau diminuent ; nous rédigeons désormais sur ordinateur et échangeons par courrier électronique. Mais les ventes de correction n’ont pas pour autant cessé, permettant d’effacer les erreurs des enfants à l’école.
Aujourd’hui, la gamme « Effac’encre » regroupe différents produits. Le stylo de correction à embout précis qui permet de recouvrir les écritures à masquer d’un liquide blanc opaque, puis de pouvoir réécrire par-dessus après séchage. Les rollers de correction à sec quant à eux déroulent une bande blanche opaque qui permet de réécrire aussitôt.